Godzilla Final Wars French DVDrip xvid

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Godzilla Final Wars

un peu d'histoire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Godzilla
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A la suite d'une vague incessante de guerres et d'une croissance démesurée de la pollution, d'énormes monstres font leur apparition. Heureusement pour l'humanité, l'EDF (Earth Defense Force), veille et emploie des unités mutantes pour combattre la nouvelle menace. Lorsque les différentes créatures gigantesques se mettent à attaquer simultanément les diverses capitales de la planète, l'EDF se retrouve soudainement impuissante face à l'énorme invasion.



Date de sortie : 31 Août 2005

Réalisé par Ryuhei Kitamura

Avec Masahiro Matsuoka, Rei Kikukawa, Akira Takarada

Film américain, japonais, australien, chinois.

Genre : Fantastique, Epouvante-horreur, Action, Science fiction

Durée : 1h 31min.

Année de production : 2004

Titre original : Movies for Kids-Godzilla 1985

Distribué par Pretty Pictures






Secrets de tournage



Joyeux anniversaire !

Le projet Godzilla : final wars a été lancé afin de célébrer les cinquante années de la création du monstre (et de la franchise). Produit de l'explosion d'une bombe atomique, Godzilla est rapidement devenu une icône dans son pays d'origine, le Japon. Du statut de monstre destructeur métaphore de l'arme nucléaire, il est passé à celui d'ami des enfants, avant de revenir à l'esprit original. En tout, si l'on inclue Godzilla : final wars et la version américaine conçue par Roland Emmerich, 28 films sur Godzilla ont été réalisés, sans compter ses apparitions dans des oeuvres parallèles comme le super-sentai Shooting Star Zone, des parodies télé et cinéma, ainsi que de nombreux mangas et comics, des chansons, des livres pour enfants, des cartes et des centaines de types de produits dérivés. Ouf !



La "saga millenium"

Godzilla : final wars est le dernier film de la "saga millenium", soit le troisième segment de l'histoire de la franchise, qui a démarré en 1999-2000 avec Godzilla 2000.



Le lancement du projet

La Toho, célèbre studio de cinéma japonais, voulait produire un film d'une ampleur inégalée afin de moderniser le personnage de "Big G" (surnom affectif de Godzilla). Il fallait également rattraper le flop financier de Godzilla Tokyo S.O.S., la 27e et dernière version (inédite en France) en date du mythe. Plusieurs cinéastes se sont déclarés intéressés pour prendre en main le projet. La société de production confiait d'ordinaire les "Godzilla-films" à des réalisateurs spécialisés dans le kaiju eiga, ou "film de grand monstre", mais cette fois-ci les responsables ont décidé de déroger à la règle. Ainsi, Takashi Miike (Audition, 2002) et Ishii Katsuhito (The Taste of tea, 2005) se sont entre autres portés volontaires. Au final, c'est Ryuhei Kitamura (Versus l'ultime guerrier), dont le nom est indéniablement lié au genre fantastique, qui a emporté le morceau.



Le regard du réalisateur sur la saga

Ryuhei Kitamura explique son attachement au monstre : "J'ai fait Godzilla : final wars parce que j'adore Godzilla, je n'ai donc pas voulu faire de grands changements. Je pense néanmoins que la façon d'aborder la série durant les dernières années n'était pas la bonne. C'est tellement enfantin ! Il fallait donc faire quelque chose de différent. Mais cela ne veut pas dire que je voulais changer totalement Godzilla. Il y a des points intéressants, c'est pour cela que j'ai fait référence aux anciens films et c'est aussi pour cela que je n'ai utilisé que très peu les effets numériques."



Vétérans du fantastique

Kumi Mizuno, qui joue le rôle du commandant Akiko Namikawa, est une ancienne gloire du film fantastique nippon. Affiliée de nombreuses années à la Toho, elle apparut dans Ebirah, Horror of the Deep (1966) et dans The War of the Gargantuas (1967). Elle a également inspiré le personnage de Yoko Tsuno, la bande-dessinée de Roger Leloup...



A ses côtés, on retrouve Akira Takarada : cet acteur désormais octogénaire était présent dans le premier film de la série des Godzilla en 1954, tenant le rôle du fiancé d'Emiko, puis est apparu dans quatre autres épisodes de la série. L'acteur est l'un des rares "survivants" du premier film, ses collègues étant tous décédés ou bien retirés du monde du cinéma (Momoko Kochi, qui jouait alors Emiko, est morte en 1998 après une dernière apparition dans Godzilla vs. Destoroyah)...



Retrouvailles

Le film montre les exploits de nombreux monstres, dont Kumonga, une araignée géante que Godzilla avait déjà affrontée par le passé (dans Son of Godzilla - Gojira No Musuko). De même, la plupart des péripéties ou des personnages du film étaient présents dans les précédents épisodes de la saga... Le réalisateur va même jusqu'à utiliser des images d'archives tirées de ces derniers.



Quelques Américains...

Dans de nombreux épisodes de la saga, à commencer par le premier, on pouvait constater la présence d'acteurs américains. C'est Raymond Burr (L'homme de fer dans la série du même nom, ou encore le mari assassin dans Fenêtre sur cour) qui ouvrait le bal en 1954. Les acteurs suivants étaient souvent de parfaits inconnus, et c'est également le cas dans Godzilla : final wars.



Lieux de tournage

Pour la première fois dans l'histoire de la saga (exception faite de la version américaine par Roland Emmerich bien entendu), le film a été en partie tourné en décors réels hors des frontières du Japon : d'abord à New York, grâce à Zazou Productions, un groupe média japonais implanté à New York ; ensuite à Sydney, en Australie. Certaines scènes supposées se situer en Arizona ont été en réalité tournées à Broken Hill, en Australie également.



La fin de Godzilla ?

Officiellement, ce Godzilla : final wars est le tout dernier opus de la franchise. Or ce n'est pas la première fois que la Toho affirme mettre le monstre au placard. Surtout que les résultats au box-office sont très bons...



Critiques Presse



le dernier cru [Godzilla] ressemble davantage à un vidéoclip très cossu, avec la musique tonitruante de Keith Emerson pour le plaisir au second degré du spectateur.



Aujourd'hui, Godzilla a 50 ans ! D'où ce flamboyant hommage conçu par un réalisateur dont la réputation dans le film d'action commence à être solidement établie (...) Il fait de ce nouvel épisode (...) un petit bijou de cinéma populaire, mixant le charme kitsch (indispensable) des années 1950 aux dernières modes technologiques



Critiques Spectateurs



Ce film est vraiment divertissent.Les Xiens sont kitsch à mort, les effets spéciaux sont comme dans les anciens godzilla (avec quelques amélioration quand même) et le scénario assez moyen (sa c'est sûr). Conclusion:Un film qui se laisse regarder, pas très pousser en détaille ni dans le scénario, ni dans les effets spéciaux, cela reste divertissent



Il s'agit là du godzilla japonnais le pur le vrai le dinosaure en plastique fabriqué en plastique à deux francs six sous et qui crache du feu sur des maquettes pour nous faire croire qu'il détruit des villes complètes. Les producteurs ont honoré comme il se doit ce monstre kitsch et choc. Toujours les mêmes décors et un show qui reste fascinant.



Uniquement pour les amateurs du genre. C'est kitsch mais il y en a tout de même à qui cela plaira. Spectacle déjanté avec scènes délirantes, monstres, courses poursuites, chorégraphies... tout y est








A la suite des nombreuses guerres nucléaires qui provoquent une chaîne de désastres écologiques, d'énormes monstres font leur apparition sur terre. Les seuls capables de lutter contre ces créatures démesurées sont un petit groupe de mutants doués d'une force hors du commun. Ils forment l'EDF, pas la compagnie d'électricité, mais "l'Earth Defence Force" qui, comme son nom l'indique, veille au maintien de la paix sur la planète. Tout va bien pour l'humanité, jusqu'au jour où les Xiliens, une bande d'extra-terrestres malveillants, décident de réduire l'humanité en esclavage. Leur technique est simple: ressusciter tous les monstres générés par les pollutions et les contrôler télépathiquement pour qu'ils s'en prennent aux humains. C'est sans compter sur l'EDF qui, ne pouvant pas faire face à autant de monstres à la fois, réveille Godzilla ("Big G" pour les intimes) afin qu'il les aide à faire le ménage.



C'est à Ryuhei Kitamura qu'a été confiée la difficile tâche de réaliser le film du cinquantième anniversaire de godzilla qui est aussi censé être le dernier film mettant en scène la superstar des monstres (mais ça c'est vraiment difficile à croire!). Le réalisateur du sympathique "Versus" et de l'excellent "Azumi", s'en tire avec les honneurs. Il nous livre bien plus qu'un énième épisode de la licence, il rend un véritable hommage à ce monstre d'anthologie ainsi qu'aux films de "kaiju" (les films japonais avec des gros monstres) et aux "sentai" (les films à la "Bioman"). On assiste donc à un véritable festival de grands monstres en plastique qui piétinent des maquettes et de petits bonhommes en combinaisons moulantes qui font des bonds partout. Vous l'aurez compris "Godzilla Final War" est un pur bonheur pour les amateurs du genre et une véritable honte cinématographique pour les autres. D'ailleurs quand je l'ai vu, la moitié de la salle est partie mais celle qui est restée a passé son temps à se marrer et à applaudir. Moi, je fais parti de ces derniers qui ont passé deux heures quatre de pur bonheur.



La réalisation de Ryuhei Kitamura est, malgré son air brouillon, toujours aussi sèche, nerveuse et efficace. Ce dernier fait preuve d'une dévotion sans borne au genre et respecte chacune de ses caractéristiques. Il parvient pourtant à faire de ce film, non un vulgaire film de licence, mais une oeuvre personnelle. Et ce, grâce à la générosité qui caractérise chacun de ses films. On n'a en effet jamais vu un film de "kaiju" avec des héros aussi kitch et des combats de monstres aussi délirants, dignes des meilleurs combats du "pride" (tournoi de combats libres). Aussi, il n'est donc pas étonnant de voir Don Frye (légende du "pride") en commandant mono expressif de la résistance humaine, et l'apparition de quelques autres combattants célèbres qui ont dû être de précieux conseillés sur le tournage en ce qui concerne les chorégraphies des combats.



Les seuls véritables défauts du film sont qu'à force de vouloir en faire toujours plus, le scénario a tendance à flirter avec les limites du n'importe quoi, et qu'on a droit à des explications scientifiques un peu longues, qui ne veulent pas dire grand chose. L'interprétation des acteurs frôle souvent l'amateurisme mais c'est sans importance parce qu'ici ce ne sont pas les humains les héros mais les monstres.



Toutes ces faiblesses sont de toute manière compensées par l'énergie débordante que donne Ryuhei Kitamura à son film. En prime, on aura droit entre deux combats à quelques répliques dignes de devenir cultes, mais surtout à une scène qui restera dans les annales, et qui pour elle seule mérite que le film soit vu: notre bon vieux godzilla de plastique, après avoir mis au tapis un bon nombre de créatures aussi "cheap" que lui, se retrouve nez à nez avec le très laid "Godzilla" américain en image de synthèse de Rolland Emmerich. L'image de synthèse se rue sur le monstre de plastique, ce dernier l'évite avec agilité et d'une droite, envoie l'image de synthèse s'empaler sur un lampadaire. Jubilatoire!




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