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discographie Stefano Di Battista (Size: 736.69 MB)
Description
Saxophoniste alto et soprano, Stefano di Battista naît le 14 février 1969 à Rome. A treize ans, il commence à jouer de son instrument dans une petite formation de quartier. Après la découverte du jazz aux sons d'Art Pepper ou de Cannonball Adderley, il rencontre le saxophoniste Massimo Urbani, au jeu influencé par Charlie Parker. Il décide de parfaire sa formation au conservatoire, obtenant un premier prix à vingt et un ans.
Un italien à Paris En 1992, courant alors les cachetons dans des orchestres de variété, Stefano di Battista rencontre Jean-Pierre Como, au festival de jazz de Calvi, qui l'incite à venir tenter sa chance à Paris. C'est en 1994 qu'il décroche deux dates déterminantes, au Sunset. Le premier soir, il joue avec le contrebassiste Michel Benita et le batteur Aldo Romano qui ne manquera pas de faire appel au style généreux du saxophoniste sur ses disques Prosodie (1995) et Intervista (1997). Le second concert se déroule aux côtés du batteur Stéphane Huchard et du pianiste Laurent Cugny qui, reprenant alors la direction de l'Orchestre national de jazz, l'engage comme soliste sur ses projets. Néo-hardbop En 1997, c'est le pianiste Michel Petrucciani qui lui fait une place dans son sextet, où s'illustre également Flavio Boltro, compatriote trompettiste que Stefano di Battista, à la tête de son quartet formé avec le pianiste Eric Legnini, le batteur Benjamin Henocq et le contrebassiste Rosario Bonaccorso, invitera sur son premier enregistrement intitulé Volare (1997), qui remporte un franc succès. Cette immersion dans l'esthétique du bebop des années 1950 est réitérée par le quintet sur le disque A Prima Vista (1998). Troisième album de cet artisan du néo-hardbop, Stefano di Battista (2000) est enregistré avec Rosario Bonaccorso (« Song for Flavia »), le pianiste Jacky Terrasson (« Little Red Ribbon », « Chicago 1987 ») et le batteur Elvin Jones, qui l'intègrera sur une tournée avec son Jazz Machine. Accompagné de l'orchestre des Archets de Paris, cet italien retourne à ses racines musicales au travers de ses compositions, de celles de l'arrangeur Vince Mendoza ou du « Roméo and Juliet » de Nino Rota, pour un disque Round About Roma (2002). Musicien désormais très actif en France, il collabore d'ailleurs régulièrement avec ses pairs transalpins comme Enrico Rava, Dario Rosciglione, Daniele Scannapieco ou Rita Marcotulli. Hommage à Bird Anticipant le cinquantième anniversaire de la mort de Charlie Parker, Stefano di Battista sort Parker's Mood (2004) où il cite, avec une réussite mitigée, les interprétations du saxophoniste sur des standards comme « Night in Tunisia » ou « Embraceable You ». Enregistré avec Baptiste Trotignon à l'orgue Hammond, Russell Malone à la guitare, Fabrizio Bosso à la trompette, le disque Trouble Shootin' (2007) se situe davantage dans la tradition de Horace Silver (« The Jody Grind », 1966), de Thelonious Monk ou de Jimmy Smith. Sharing Widget |