Barry.Lyndon.FRENCH.DVDRip.Xvid-THEWARRIOR777

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Description

Barry Lyndon est un film historique anglo-américain réalisé par Stanley Kubrick en 1975, d'après le roman picaresque

de William Makepeace Thackeray Les mémoires de Barry Lyndon.

L’histoire commence au début de la guerre de Sept Ans et dépeint le destin d'un jeune intriguant irlandais sans le

sou, Redmond Barry (Ryan O'Neal), de son ascension pleine d'audace, de diablerie et de perversité, à sa déchéance

dans la fastueuse société anglaise[1] du XVIIIe siècle, après son mariage avec une riche Lady (Marisa Berenson), qui

lui apporte une fortune considérable et un fils.

Date(s) de Sortie(s) : FRANCE 08 septembre 1976 USA 18 décembre 1975

Fiche technique

Production, réalisation et scénario : Stanley Kubrick


Directeur de la photographie : John Alcott


Direction artistique : Roy Walker


Costumes : Ulla-Britt Söderlund, Milena Canonero


Montage : Tony Lawson


Durée : 184 minutes


Musique : Jean-Sébastien Bach (Concerto pour 2 clavecins en mi mineur - adagio)


Georg Friedrich Haendel (Sarabande de la suite pour clavecin n°4)


Wolfgang Amadeus Mozart (Idomeneo - marche)


Giovanni Paisiello (le barbier de Séville)


Franz Schubert (danse n°1 en Do majeur, trio opus 100 2ème mouvement)


Antonio Vivaldi (concerto pour violoncelle en mi mineur - 3ème mouvement)


Frédéric II de Prusse Hohenfriedberger March


Seán Ó Riada


Direction musicale : Leonard Rosenman

Language : French


Subs : None


Specs : Read nfo

Distribution

Ryan O'Neal : Barry Lyndon, né Redmond Barry en Irlande


Marisa Berenson : la Comtesse de Lyndon, belle et fragile


Leon Vitali : Lord Bullingdon, beau-fils et ennemi juré de Barry


Patrick Magee : le chevalier de Balibari


Hardy Kruger : capitaine Potzdorf, l'officier prussien qui démasque Barry


Marie Kean : Belle, la mère de Barry


Murray Melvin : le révérend Samuel Runt


David Morley : Bryan Patrick Lyndon, le fils de Barry et de la comtesse, enfant chéri


Dominic Savage : Lord Bullingdon enfant, immédiatement hostile à son beau-père


Steven Berkoff : Lord Ludd


Gay Hamilton : Nora Brady, cousine et premier amour déçu de Barry


Diana Körner : Lischen, la belle prussienne au bébé


Frank Middlemass : Sir Charles Reginald Lyndon, "chevalier des Bains", invalide premier époux de la comtesse


André Morell : Lord Gustavos Adolphus Wendover, courtisé dans la course à la pairie


Arthur O'Sullivan : capitaine Feeny, voleur de grand chemin qui détrousse Barry


Godfrey Quigley : capitaine Grogan, officier britannique ami de Barry


Leonard Rossiter : capitaine John Quinn, l'officier britannique que courtise Nora Brady


Philip Stone : Graham, le secrétaire de Mme Lyndon


John Bindon : le sergent recruteur


Billy Boyle : Seamus Feeny, le fils du capitaine Feeny


Jonathan Cecil : Lt. Jonathan Fakenham


Peter Cellier Sir Richard, le second de Lord Bullingdon


Geoffrey Chater : Dr Broughton


Roger Booth : George III, le roi sous le règne duquel se déroule l'histoire


Michael Hordern : le narrateur (voix)

L'histoire

Au XVIIIe siècle en Irlande, au début de la guerre de Sept Ans, un jeune homme sans le sou élimine en duel (qui

s'avère par la suite être un faux duel) son rival, un riche officier britannique amoureux comme lui de sa cousine.

Pour fuir la justice de son pays, il s'engage dans l'armée anglaise pour combattre les Français sur le continent.





Les circonstances l'amènent à déserter et se mettre au service de l'armée prussienne pour échapper à la peine de

mort : il doit espionner un noble joueur, mais il mène un double-jeu et ce dernier le prend sous sa protection. Il

l'introduit dans la brillante société européenne où il parvient à devenir par ambition l'amant puis l'époux d'une

riche et belle jeune femme (dont le vieil époux meurt de dépit après avoir eu connaissance de l'adultère). Mais le

destin saura frapper ...

Réalisation

Tourné entièrement en décors d’époque (à Castle Howard notamment) et en lumière naturelle (à la bougie, pour

les scènes de nuit ou d'intérieur), grâce à des objectifs de caméra très lumineux (bricolage d'une caméra

Mitchell BNC, déjà utilisée pour Orange mécanique et qui est sacrifiée pour l'occasion puisque elle subit des

modifications irréversibles afin de la rendre compatible avec un objectif fourni par la NASA, un Zeiss de focale 50 mm

et d'ouverture f/0,7) et au traitement spécial des pellicules, ce film bénéficie d'une photographie exceptionnelle,

véritable prouesse technique qui lui confère une esthétique plutôt sombre et très particulière, tout à fait dans

le ton de l'histoire et des peintures de genre de l'époque. Le spectateur se trouve ainsi de fait plongé dans

l'intimité des personnages, ainsi que le désirait Kubrick, qui voulait réaliser un documentaire qui se serait passé

au XVIIIe siècle.

Pour les extérieurs, Kubrick utilisa des focales de 18 ou 25 mm et de faibles ouvertures ; la profondeur de champ

importante qui en résulte confère aux paysages une allure de peinture filmée.

La scène de la bataille (« Une bataille qu'aucun livre d'histoire n'a retenue et dont personne ne se souviendra, sauf

ceux qui y participèrent ») est magnifiquement reconstituée et réussie.

On retrouve dans ce film beaucoup d'éléments présents dans Culloden de Peter Watkins : le thème de la bataille, le

rythme assez lent et répétitif, la voix-off (narrateur de la version française Jean-Claude Brialy) systématique,

l'emploi récurrent de zooms arrières.

Cette esthétique particulière est magnifiquement soutenue par la bande originale, qui mêle musique classique (entre

autres la sarabande variée de Haendel, le Barbier de Séville de Paisiello, un trio de Schubert ou du Bach) et folklore

irlandais (joué par The Chieftains).

Rôle du commentaire

Kubrick utilise la voix off depuis ses premiers films: L'Ultime Razzia, ou Lolita par exemple. Dans Barry Lyndon, le

commentaire permet à Kubrick de limiter les dialogues entre les différents protagonistes, de préciser les lieux et

les dates, mais l'utilise également pour contredire le récit en images. Il permet également à Kubrick d'annoncer à

l'avance les moments importants de l'intrigue pour renforcer le côté « inévitable » de ce qui doit se passer[2].





Contrairement au roman qui est à la première personne, le conteur dans le film utilise la troisième personne.

Kubrick pensait que dans le livre, le première personne avait pour but de présenter les faits réels de manière

déformée. Selon lui, un film montrant une réalité objective racontée par un héros de manière faussée ne pouvait

être qu'une comédie, ce qu'il ne voulait pas.

Exploitation

Si Barry Lyndon est salué comme un film d'une grande beauté visuelle, c'est un échec commercial dans les pays

anglo-saxons. Kubrick fut particulièrement affecté par le fait que son travail de retranscription de l'esthétique du

XVIIIe siècle n'ait pas été accueilli avec le même enthousiasme que le sien.

En Europe, notamment en France, en Italie et en Espagne, le film connait en revanche un certain succès.

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